Après avoir participé, par l’implication de ses membres, à différentes actions Nanoviv à Grenoble ; au colloque organisé par la Région, « Nanotechnologies et décisions publiques » ; au Nanoforum, organisé par le CNAM, à Paris, le CENG s’est constitué comme collectif.
Nous entendons construire une démarche critique, citoyenne et pluraliste autour des questions posées par le développement des nanotechnologies. Cette démarche cherche à interroger les processus de prises de décision des collectivités territoriales (Ville, Communauté d’agglomération, Conseil Général, Région Rhône-Alpes) et de l’État. Les enjeux de ces décisions concernent les politiques de développement scientifique, technologique, économique, territorial, universitaire… Dans leurs conditions de mise en œuvre et leurs effets, elles intéressent au premier chef les citoyens.
Un film du Collectif sur les Enjeux des Nanotechnologies à Grenoble, en partenariat avec les Amis de la Terre Isère
On peut estimer que l’on aurait dû consulter les “pharmaciens”, avant de lancer la “mode” des nanos dans ce domaine de la santé. En effet, combler l’échelle de taille est délicat et il aurait fallu investir plus dans l’analyse des systèmes complexes, c’est-à-dire travailler sur la compilation de multiples données pour arriver à une description cohérente.(...)
Le Collectif sur les Enjeux des Nanotechnologies à Grenoble (CENG) s’intéresse aux nanotechnologies et à leurs effets, aux rapports entre sciences, techniques, société et territoire. Il analyse les processus de décision et participe à l’animation du débat public sur ces questions. Il agit et favorise toutes actions visant à permettre l’intervention citoyenne dans les processus de décisions.
William Dab est médecin de formation, chercheur et enseignant en épidémiologie appliquée à la santé au travail, spécifiquement à l’environnement de travail. Il souhaite aborder les enseignements à tirer du NanoForum, lieu permanent de débats, qui peut nourrir nos réflexions. Il considère que le CENG y a joué un rôle important et que sa participation aujourd’hui au débat à Grenoble est un juste retour des choses. Il abordera la question des difficultés et des progrès en matière de sécurité sanitaire.